lundi 22 mars 2010

Les Chinois mangent du chien. Et du chat. Voilà.

Un texte d'Émilie-Anne Leroux

Parfois, aller dans un restaurant chinois avec des non-sinophiles me paraît difficile. Défendre la salubrité qu’ils remettent constamment en question ainsi que l’hygiène, l’âge minimal de leurs employés, la légalité de leurs ingrédients. J’trouve ça assez fatiguant de devoir répondre à leur « il va sûrement y avoir du chat dans ces saucisses! » Auparavant, je les rassurais en leur disant que non. Depuis le 26 janvier, je ne suis plus certaine quoi dire...

Ça a commencé par un petit article dans The Economist, duquel je suis une fidèle lectrice. Off the menu est le titre de l’article révélant ce qui est sûrement le plus intéressant pour les Cccidentaux des sujets abordés durant la session 10 de la plénière du PCC. Ma curiosité a été piquée, surtout ayant étudié le droit depuis un an.

Que reste-t-il de la fraternité révolutionnaire en Chine?



Une analyse de Charles Hudon

Depuis leur abdication du pouvoir en mai dernier, les maoïstes népalais redoublent d’efforts dans le but de faire tomber le gouvernement. Leur stratégie : créer le chaos social par l’agitation et la violence. Plaçant généralement la stabilité régionale en tête de ses priorités, la Chine aurait raison de voir d’un mauvais œil ces événements. Les propos récemment tenus par Prachanda, leader du parti maoïste, laissent cependant penser le contraire. De retour d’un voyage de ressourcement dans le pays de Mao, il confiait aux médias que les tumultes causés par son parti profiteraient en fait de la bénédiction chinoise. La Chine s’étant officiellement retirée de la politique révolutionnaire depuis 1979, ces révélations nous amènent à nous questionner sur la nature des relations qui unissent aujourd’hui ces deux acteurs.

lundi 8 mars 2010

Quitter la Chine pour aller rejoindre les maoïstes…



Un texte de Charles Hudon

Le mois de février permet généralement à une majorité de Chinois de prendre des vacances. Les travailleurs profitent d’une semaine de congé pour célébrer le nouvel an, tandis que les étudiants se reposent pendant près de 5 semaines en attendant le début du semestre printanier. Il n’est donc pas difficile d’imaginer que le deuxième mois de l’année se transforme habituellement en période migratoire. Pour les étudiants étrangers, la situation est la même. Cette année, j’ai profité de mes vacances hivernales pour me rendre au Népal, pays où l’héritage intellectuel de Mao Zedong jouit d’une influence considérable, n’ayant d’égal dans aucune autre région du monde.

Les Maoïstes népalais ayant quitté le pouvoir il y à peine 10 mois, je m’attendais à voir des marques évidentes d’un Népal « sinisé ». À peine descendu de l’avion, je comprenais que les affinités idéologiques qui pouvaient potentiellement rapprocher le parti le plus important au sein de l’assemblée consultative népalaise et la Chine faisaient figure de poids plume face à tout ce que représente le géant indien pour le Népal. En effet, les liens culturels et historiques qui unissent ces deux voisins depuis des temps immémoriaux, couplés à d’importants et réguliers contacts humains ainsi qu’à des relations économiques florissantes, donnent au Népal des airs de véritable banlieue indienne.